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Le Monde - Les prémices d’une production publique de cellules CAR-T pour la recherche

La France se lance à son tour dans la production de cellules CAR-T, pour combler son retard et faire baisser le coût exhorbitant de ce traitement innovant.


La France accuse un gros retard par rapport à ses voisins en matière de structures publiques capables de produire des cellules CAR-T. Des villes comme Barcelone (Espagne), Londres, Stockholm, Erlangen (Allemagne), notamment, se sont dotées de centres de production académiques de CAR-T évaluées dans des essais cliniques. A New York, un système de production de CAR-T a été mis au point par Isabelle Rivière dès 2007, au Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSKCC).

Mais la France se réveille. Le 16 avril, un consortium labellisé par l’Institut national du cancer a été créé pour fédérer les recherches sur les CAR-T. A Besançon, l’Etablissement français du sang (EFS) a été le premier centre du pays à produire des CAR-T académiques aux normes de « bonnes pratiques de fabrication » (BPF), très exigeantes en matière de sécurité pour les patients.


A Suresnes (Hauts-de-Seine), une plate-forme de thérapie cellulaire unique en France vient de poser ses cartons : CellAction, créée par l'Institut Curie et intégrée au Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC). Sa mission : « Accélérer l'innovation thérapeutique, explique Marion Alcantara, directrice médicale de la plate-forme. Ici, nous allons fabriquer des cellules CAR-T aux normes pré-BPF. Il existait un vide entre celles utilisées en recherche et celles évaluées lors des essais cliniques.




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